Claude Carrière avait écrit la préface de la version française de Music is My Mistress, Mémoires inédits, publié chez Slatkine & Cie en 2016, 43 ans après la sortie du livre aux Etats-Unis chez Doubleday & Company. En souvenir de notre ami, disparu le 20 février, en voici un bref extrait. « Music is My Mistress tombe à point nommé pour rappeler la vraie dimension et la complexité du personnage qu’était Duke Ellington. A l’époque où il se révèle, on découvre un vrai « compositeur » équipé d’une originalité mélodique et harmonique qui en fait un artiste unique. Sans grand bagage technique, il invente des alliages sonores surprenants qui intriguent la profession et séduisent les auditeurs. Sans virtuosité, il devient petit à petit un pianiste d’orchestre sans pareil puis un soliste passionnant qui traversera toute l’histoire, du ragtime à l’avant-garde. (…) Son œuvre originale et forte n’a pas pris une ride et continue de nous donner de grands bonheurs et à inspirer les musiciens de toutes les générations ». Témoignages et interviews
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